e Garage Motocycliste, depuis 1945, a élu domicile dans un bâtiment situé aux 18 & 20 rue " Chanoinesse ". Cet ancien entrepôt du Bazar de l'Hôtel de Ville, réquisitionné par les allemands pendant la guerre comme dépôt d'armes, se trouve au centre d'un quadrilatère que délimitent les rues Chanoinesse, de la Colombe, des Ursins et des Chantres. L' immeuble date du début XXe siècle.
Elle est longue de 190 m. et sa plus petite largeur est de 10m. Cette rue est la réunion depuis 1874, de l' ancienne rue Chanoinesse, située entre les rues du Cloître Notre-Dame, de la rue de la Colombe et d'une partie de la rue des Marmousets, sise entre la rue de la Colombe passant par la rue d' Arcole et allant, à l' époque, jusqu' à la rue de la cité. Cette rue aujourd'hui comblée d'habitations que possédaient, les chanoines de Notre-Dame de Paris, pour une partie, et par l' implantation de l' extension de l'hôpital de l' Hôtel Dieu de l' autre.
Débouchant rue chanoinesse, la rue des chantres, qui ne comporte qu' un seul numéro d' habitation, s'avère être l'entrée de service d' un immeuble dont l'entrée principale est rue des Ursins, ou réside encore actuellement son Altesse Karim AGA KHAN, chef religieux de l' Inde, descendant direct ( ? ), du prophète ALI.
Ce quartier du cloître Notre-dame en l' an 1200 était un quartier tranquille où se recueillaient les moines et chanoines, en attendant que viennent le repos près du Seigneur. C'était le silence total, pas d' artisans, pas d' ouvriers, pas de tavernes, et après 1354, pas de femmes, si ce n' était les matrones gardes-malades.
La Légende
Pâtés de clercs
Vers la fin du XVIe siècle, le quartier connut une sombre histoire de trafic de chair humaine. A l' angle de la rue des Deux Ermites et de la rue des marmousets, s'élevait côte à côte la maison d' un barbier et celle d' un "chaircuitier " (origine du nom charcutier), fort renommé pour l' excellence de ses pâtés.
Les chanoines voisins du chapitre de Notre-Dame avaient l'habitude de loger des étudiants étrangers. Quand, d'aventure, l'un d'entre eux disparaissait, on le croyait victime des truands et ribauds qui pullulaient par ces temps misérables.
Or, en 1387, le chien danois d' un étudiant allemand disparu, attira l'attention des condisciples de son maître, en aboyant à la mort devant la boutique du barbier. Pressé de questions, celui-ci fini par avouer que depuis quelques années, il égorgeait des jeunes gens dont il revendait les corps à son voisin et compère.
Du Breuil, qui conte l' histoire dans ses chroniques, précise :
" Et de la chair d 'iceluy faisait des pastez qui se trouvaient meilleurs que les aultres, d' autant que la chair d' homme est plus délicate du fait de sa nourriture, que celle des aultres animaux ".
Les deux complices furent brûlés vifs, chacun dans une cage de fer, leur maison furent rasées et une pierre pyramidale tronquée commémorative s' éleva sur le lieux de leurs forfaits.
Cet emplacement de la rue des Marmousets décrété " lieu maudit " le restera longtemps, curieusement toutes les tentatives de construction d' habitation à cet endroit, seront vouées à l' échec, incendies, écroulements, et autres complications qui feront que ce lieu ne sera jamais habité, et il ne l' est pas encore à ce jour, car cet emplacement est actuellement occupé par le garage des Gardiens de la Paix motocyclistes de la Préfecture de Police de Paris.
Cette histoire macabre ne s' arrête pas la, au contraire, elle se prolonge jusqu' à nos jours, en 1980, par une série d' enchaînements forts curieux. En effet, tous les ecclésiastiques, qui ont été friands de ces célèbres pâtés du Maistre pâtissier ont consommé de la chair humaine. A leur insu certes, mais le fait est là, et selon la coutume ils doivent être frappés d' excommunication. Un grand conseil s' est tenu sous l'autorité de plusieurs évêques, et décide d' expédier une délégation de ces "anthropophages malgré eux" auprès du pape Clément VI, en Avignon.
Ce voyage à pied, avec des cierges, renforcé par des chants de cantiques, avait pour but d' espérer de trouver le pardon, mais . . . .
Mais les routes ne sont pas sûres au Moyen Age, et semées de tentations bien trop fortes pour des moines punis de gourmandise. Nos moines ont à peine quittés les limites de Paris, qu' ils font halte dans une auberge accueillante, près du Pont aux Tripes, curieux hasard. Ce petit pont sur la Bièvre, est l' actuel carrefour des Gobelins - Port Royal à Paris. Et nos moines se trouvent fort bien de l' accueil de l' aubergiste. . .
Ils s' en trouvent si bien que, disposant de l' argent destiné au voyage, ils décident tout bonnement de s'installer là. Jamais Clément VI ne les recevra dans son palais d' Avignon. Plus de cierges, plus de pénitence, au diable l' excommunication.
Mais le temps des veaux gras n' est pas éternel, et arrive bientôt le jour où les moines n' ont plus d' argent. C' est alors qu' en examinant de près leur situation, ils s' avisent que leur auberge - refuge se trouve tout près de la grande route qui mène au midi.
Demander l' aumône aux voyageurs est une idée, et les secouer un peu s' ils la refusent en est encore une meilleure. Après tout, charité bien ordonnée commence par soi - même, et cette forme de charité devient bientôt système, et un an plus tard la délégation de ces religieux, devient une véritable bande organisée, et est connue sous le nom de " coquillards ". Ils prétendent en effet revenir de Saint Jacques de Compostelle, et l' on sait que les pèlerins arboraient comme emblème une coquille Saint - Jacques sur la poitrine. Les Coquillards sont désormais l' une des innombrables bande de brigands qui hantent à l' époque les environs de Paris.
Or, deux ans plus tard, en 1352, monseigneur Jean de Meulan, évêque de Paris, regagne de nuit ( l' imprudent ), sa propriété de campagne, et son escorte est attaquée par une bande de malfaiteurs sans foi ni loi ni nom de guerre. Sans l' arrivée inopinée des coquillards, le malheureux évêque aurait été sans nul doute tué pour être détroussé. Mais les " Coquillards " sont là, reconnaissent les armes de leur évêque et se précipitent sur les malandrins pour les mettre en fuite.
Doit on reconnaître dans cette intervention, la main de Dieu repoussant celle du diable ? Quoi qu' il en soit, l' évêque reconnaissant accepte d' entendre en confession les moines coquillards, ceci en son église du bourg Saint Médard, et les absout.
Voilà nos moines redevenus saints hommes, lavés de leurs pêchés et levés d' excommunication ; Reconnaissance suprême l' évêque leur donne le moyen de vivre honnêtement ou presque. Dorénavant, les moines seront autorisés à vendre sur ses terres, " toutes marchandises ou objet dont on n' aura pas à chercher l' origine " . . . Ce qui permet un commerce facile, et il y a quelques années encore cette tolérance du marché des Patriarches de la paroisse Saint Médard ( angle rue Monge rue Censier ) existait encore.
Donc, manger de la chair humaine est toujours un crime devant Dieu, mais l' église peut l' absoudre, et seule l' église Saint Médard a ce privilège. En souvenir de ces moines, mangeurs de pâtés, on y pardonne le pêché de cannibalisme.
Passants qui croisez au large de Saint Médard, ou y entrez, promeneurs qui fréquentez la rue Chanoinesse ( ex rue des Marmousets ), pensez - y . . . .
Un peu d' horreur passée, c' est aussi notre patrimoine.
" La pierre aux égorgés "
Anecdote de Monsieur Michel GAUDIN
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Voilà pour l' histoire, et revenons donc aux Compagnies Motocyclistes de la Préfecture de Police de Paris.
Précurseur des unités de ce type, la première section de policiers motocyclistes fut créée par la Préfecture de Police le 21 décembre 1920. Elle était composée de 9 fonctionnaires.
Face au développement automobile, le service s' est étoffé d' années en années, 1930 : 20 motocyclistes, 1946 : 180 motocyclistes, 1960 : 300 motocyclistes et à ce jour, Les Compagnies Motocyclistes de la Préfecture de Police de Paris comptent 360 officiers, gradés et gardiens répartis au sein de deux compagnies de jour, d' une compagnie de nuit et sections spécialisées.
Commentaires
Commandant Yves BELMONTE
Le non moins fameux dilemme du mot " Escorte Présidentielle " que s'accorde pour une part les collègues de la C.R.S. n° 1 de Vélizy affectés au service des "Voyages Officiels", et de l' autre, le peloton motocycliste de la Gendarmerie Nationale de la Garde Républicaine est à définir comme suit :
Le service des voyages officiels communément appelé V.O. ne s'occupe que des pilotages et escortes motocyclistes, ceci, uniquement en province, où les effectifs motocyclistes régionaux sont insuffisants et non entraînés à ce style de travail. Il est important de dire qu' ils n' ont jamais effectués d' escorte du Président de la République ou de chef d' Etat étrangers en " visite officielle " en France dans notre capitale de façon protocolaire avec la formation de cage en " V " comprenant 28 motards, ou 36 comme ce fut le cas en 1982 pour la visite officielle de sa Sainteté le Pape Jean-Paul II, plus grand dignitaire mondial.
Voici le plan de non moins fameux protocole pour Sa Sainteté le Pape Jean - Paul II.
Pour ce qui est de l' escadron moto de la G.R.P. (Garde Républicaine de Paris), ce service escorte non pas le Président de la République EXCLUSIVEMENT en tous temps, mais uniquement dans le cadre des cérémonies officielles à caractère militaire et uniquement dans ces cas, pour ces cérémonies militaires, citons le 14 juillet, le 11 novembre, les dépôts de gerbes des 8 mai etc, etc... et toutes cérémonies commémoratives d' anciens combattants et victimes de guerre.
Ce qui fait que ce n' est pas le Président de la République qu' ils escortent, mais le Chef des Armées, la preuve en est, que, lorsque la cérémonie militaire est terminée, le Chef des Armées redevient le Président de la République, et alors, c' est le service d' escorte motocycliste de la Police nationale des motos Paris, qui reprend l' escorte, et le cortège se dirige sur une destination, selon ce que le protocole a prévu.
L' exception est faite uniquement lorsque les chefs d' Etat étrangers en " Visite Officielle " dans notre pays sont sanctionnés d' un grade militaire, ce sont les seuls cas d'escorte de la G.R.P. de la Gendarmerie Nationale. Pour mémoire, cela à été l' occasion il y a assez longtemps, pour le Président Égyptien, le Colonel Nasser en 1964, le Président Yougoslave de l' époque le Maréchal Tito année 1958/1962, le Président de la République indépendante ( ? ) de Cuba le Général Fidel Castro, même période que Tito et Nasser, et même le Colonel Kadhafi a fait exception à la règle c' est l' Escorte présidentielle des Compagnies motocyclistes de Paris qui s' est chargé de ce service.
Autre anecdote, La G.R.P. s' est attribuée la conversion 1/2 tour, plus en usage à la place de l' Étoile C.D.G., qu' avait mis au point le Commandant Yves BELMONTE, de plus ils ont même le culot de dire que ce sont qui l' ont générés. C' est pas très faire de s' approprier quelque chose qui ne vous appartient pas ou créé ! Moi, j' appelle ça : " DU VOL " !
Pour les plus anciens d' entre vous, il faut se rappeler, que le Président de la République, le Général Charles de Gaule, lui même militaire, ne voulait pas de ces effectifs motocyclistes de la Gendarmerie Nationale, pour l' escorter, ce sont les motocyclistes de la Police Nationale, qui officiaient pour ce protocole, la preuve !
Ce sont des motocyclistes de la Police Nationale, et pour ceux qui l' ont bien connu, comme moi et que j' ai porté et fait usage, le fameux casque " Cromwell" dit le bol et les lunettes aviation avec lesquelles on avait un champ de vision très très restreint, et alors inopérantes avec la pluie, lunettes que l' ont portait uniquement pour faire de la vitesse, en ligne droite et par temps sec, elles faisaient plus " déco" sur le casque qu' autre chose.
Malgré que la photo soit en noir & blanc on devine la fourragère rouge des motos Paris, puisque c' est le général de Gaule lui même qui a décerner la légion d' Honneur à la Police Parisienne pour ses actes de combat et de bravoure à l' occasion de la révolte des policiers parisiens pour la libération de Paris. Il est a noté, qu' en dehors des officiers, les " flicards " ne portaient pas les galons sur les épaulettes.
Et en voici une autre escorte de la Police nationale, là en province soit à Strasbourg, nos collègues de la C.R.S. n° 1 des Voyages officiels, qui prenaient en compte les escortes présidentielles dont les parcours étaient hors l' ex département de la Seine (75).
Et ce n' est pas nouveau, Vincent AURIOL, premier Président de IV° République, était déjà escorté par les effectifs des Compagnies Motocyclistes de Paris, et qui plus est, lors de la cérémonie militaire du 11 novembre, ici en 1953, y a avait pas de gendarmerie qui tienne, voir photo ci-dessous.
On reconnait bien les motos " Triumph " qui équipaient ce service de Paris, avec les pneus dont les flancs étaient largement blanchis au " blanc d' Espagne ", mais quand même un peu trop larges à cette époque, ce qui rappelait les flancs des pneumatiques des camions des ordures ménagères de la Ville de Paris, plus connues sous le non de " SITA ".
Autre affirmation en ce qui concerne l' escorte Présidentielle qu' elle soit protocolaire à l' occasion d' une cérémonie, ou comme escorte sans protocole, c' est à dire pour un déplacement " ordinaire ou privé " du chef de l' état, ne citons que le non moins fameux attentat du " Petit Clamart ", en 1962, dont un de nos collègues, il faut le citer Louis HESRY, qui était " râteau ", c' est à dire qu' il était à l' arrière de la voiture présidentielle qui transportait également Yvonne De Gaule, sa fonction était d' empêcher une autre voiture de s' immiscer dans le cortège, il a pris une balle dans son casque, le fameux " bol Cromwell " cité plus haut, qui est passée entre la partie vide située entre le haut du casque et la coiffe en cuir à l' intérieur. Le général de Gaule avait félicité le collègue et lui a pris d' ailleurs son casque, et en regardant la perforation du passage de la balle avait déclaré : " Ce sont bien de piètres tireurs " ( sic).
Vous pourrez donc conclure grâce à votre souvenance qu'en 50 années cela fait très peu, d' escorte dites " Présidentielles ", faites par la G.R.P. en rapport des visites officielles dans notre Capitale, peut être 3 ou 4 tout au plus en 70 ans, ce titre qu' ils se sont octroyé de façon un peu prétentieuse, pour des visites officielles qui varient entre quatre à huit par an en fonction des époques, et qui sont entièrement assurées par les Motocyclistes de la Préfecture de Police de Paris.
Tout ceci est assez vérifiable avec les photos à l' appui.
Il est également à remarquer, que depuis plusieurs années, " dans un défilé militaire ", les motocyclistes de la Police nationale ont pris place de façon collatérale avec les motocyclistes de la Gendarmerie Nationale, colonnes de droite la Police, colonnes de gauche, la Gendarmerie.
Alors, mes chers collègues motocyclistes, dans la plus grande largeur du mot, de grâce laissons donc à Jules ce qui appartient à César.
Le seul regret est, qu' actuellement, ce cortège protocolaire n'existe pratiquement plus du fait des restrictions budgétaires relatif aux réceptions du Ministère des Affaires Étrangères, dommage. Pour l' exemple, pour S.S. Le Pape Jean - Paul II, nous étions 36 en 1982, et ils furent 7 en 1997, toujours pour le même pape.
Les 4/5° du protocole et du faste ont disparu. On se demande actuellement où est parti le budget attribué à ces cérémonies, très certainement pour alimenter les sans-papiers, squatters et autres suceurs, qui sont à même d' exploiter la bêtise française.
POUR MÉMOIRE
D' autre part, beaucoup ne se sont jamais posé la question, surtout chez mes collègues, car cette expression est tellement répétée fréquemment et machinalement, que l' on ne réfléchi pas à cette formule : Pourquoi dit - on " Procès - verbal ", alors que celui ci est écrit, ou même rédigé, le terme est plus adapté ?
Très bonne question me direz - vous.
Lorsque vous connaîtrez la réponse, et elle très compréhensible, vous admettrez qu' il fallait y penser, et surtout se remémorer certains faits qui n' existent plus de nos jours, ceci en revenant quelque temps en arrière.
Lors de la création de la fonction de " police " au douzième siècle sous le règne de " Louis-le-Gros " et du Roi Jean, ces fonctionnaires de l' époque plus connus sous le nom de " Gardien et Chevalier du Guet " ceci vers 1363 environ, dont la devise était " Vigilat ut quiescant ", - il veille pour qu' il repose - ( qui étaient, pour information, rétribués de 10 " sols parisis " par jour, ce qui représentait la valeur de 20 de nos francs, ou 3 €uros actuels, bon salaire à l' époque ) étaient pour la plupart analphabètes et ne savaient écrire.
Un fonctionnaire lettré, avait la fonction de scribe, et c' est lui qui rédigeait donc, le procès qui était relaté " verbalement " par l' agent qui avait constaté l'infraction ou le forfait.
Chevaliers du Guet, à pied et à cheval
ancêtres des piétons & motocyclistes.
Dans l'avant dernier paragraphe, nous parlions entre autre, des chevaliers du Guet de l' époque sous le règne de Louis le Gros, ces fonctionnaires équipés et montés sur des chevaux.
Si, actuellement, la police montée new-yorkaise est la plus mondialement connue, on oublie souvent que la première innovatrice débuta au XII ° siècle dans ce domaine et de surcroît la plus importante fut celle de Paris. Sous Saint - Louis, au XIII° siècle, ces cavaliers patrouillaient la nuit dans notre capitale.
Ce n' est que seulement après la grande grève de 1936, que cette police montée fut dissoute suite aux émeutes particulièrement violentes. Cet événements fut appelé " La manifestation des coupe-jarrets ". En effet, les émeutiers armés de couteaux, tranchaient les jarrets des chevaux lors des charges policières en février 1934.
Il a fallu attendre une soixantaine d' années, pour que les équidés fassent leur retour à la Police Nationale, avec la création en Seine Saint Denis, de la brigade à cheval de La Courneuve. Depuis, d' autres service similaires ont vu le jour en banlieue parisienne. Il ne faut pas oublier nos collègues de " la maison d' en face ", les gendarmes, qui dans certaines régions françaises opèrent également sur des sites tels que les forêts et autres plages notamment. Dans les régions méditerranéennes il existe de ces services plus particulièrement adaptés dans la lutte contre les incendies.
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Et pour la gaillardise, sachez que le mot " poulet " vient qu' à l'emplacement actuel du fameux " quai des orfèvres ", sous Henri le quatrième, se tenait la plus grande foire à la volaille de Paris, certaines gravures le matérialisent. C'est à cet état de fait que l' on doit ce doux surnom. Quant au mot " flic ", il vient du bruit que faisait l' étui de sabre (arme administrative de l' époque ), sur les guêtres recouvrant les chausses des policiers de l'époque.
Quant à l' expression " 22, v' la les flics " vient du fait, que la tenue du Second Empire était une queue de pie pour les officiers, (voir gravure ci - dessous), et d'une redingote pour les gradés et gardiens qui étaient fermées au moyen de 11 boutons, (sur le cliché, le 11 ème est deviné juste au bord supérieur de la ceinture-écharpe), et comme depuis des lustres, les patrouilles pédestres étaient effectuées par deux fonctionnaires, l' addition des boutons de ces deux effets a donc été totalisée, ce qui a provoqué cette interjection bien connue. Une autre hypothèse est également soulevée, elle est tout aussi vraisemblable que la précédente, cette expression de " vingt deux " sera la déformation à force d' usage et de régionalisation du terme " VAIN DIEU ".
Cette tournure de vain Dieu aurait viré au vingt deux.
Il est vraisemblable que ce chiffre particulier, a donné naissance au numéro de téléphone lorsqu' il était demandé par l' inter à l'opératrice des Postes, Télégrammes, Téléphone, afin d' obtenir le poste de police du quartier le plus proche. Désormais, nous le savons tous, celui-ci a changé juste après la deuxième guerre, pour devenir le 17.